L'épopée de Buck, le chien de traîneau, le chien noble et fidèle, d'une distinction, d'une agilité et d'une force sans pareil, qui s'est pris de passion pour John Thornton, l'homme qui l'a sauvé des coups et de la mort. Vers la fin de l’année, les voyageurspénétrèrent dans une région triste et fantastique, coupée de lacs,où le gibier d’eau avait vécu, mais dont le silence n’était plustroublé que par le souffle glacé du vent et le brisementmélancolique des vagues sur des grèves solitaires. Cent mètres plusloin, Buck, sans s’arrêter, vit un des chiens indigènes achetés àDawson qui se tordait dans les dernières convulsions del’agonie. – Jamais on ne vit chien pareil !répétait Thornton avec une juste fierté, en le regardant marcherdans le camp, orgueilleux et fort, roi de tout ce quil’entourait. Vidéo originale dévoilant les influences et références filmiques qui ont pu inspirer le réalisateur d'un film disponible sur CANAL+ . Ce roman de Jack London est parfois intitulé « L’ appel sauvage », en référence à son titre original, Call of the Wild . Tout bascule le jour où il est enlevé à son maître et vendu à … Buck, le nez à terre, poussant des crisardents et plaintifs, suivit jusqu’au bord d’un étang profondtoutes les péripéties de la lutte que son maître avait livrée. Il eût semblé un loup gigantesque, sans lestaches fauves de son museau et de ses yeux, et l’étoile blanche quimarquait son front et sa large poitrine. TWEETER. Des aboislointains retentissaient, se rapprochant rapidement. Et ceci est la fin de l’histoire de Buck. Enlevé à la douceur de la maison du juge Miller, Buck est confronté aux réalités du Grand Nord où il connaît la rude condition d'un chien de traîneau. L'appel de la forêt. Lorsque celui-ci est tué par des indiens, je cède à l’appel sauvage de la liberté et m’enfuis rejoindre mes frères loups." L'Appel de la forêt est l'un des romans les plus célèbres de Jack London, un auteur lu avec autant de bonheur par un public jeune ou adulte. Puis il s’assit à son tour, et, pointant le museau enl’air, poussa un long hurlement. Les hommes le redoutent, car il ne craint pas devenir voler jusque dans leurs camps, renversant leurs pièges, tuantleurs chiens et s’attaquant aux guerriers eux-mêmes. Il allait terminer sa longue carrière deluttes et de victoires sous la dent d’un animal dont la têten’arrivait pas à la hauteur de ses lourds genoux. Seule, la vue de ses victimesportait quelque adoucissement à sa peine. Alors, aux visions troubles des époqueslointaines, venait se joindre l’appel qui résonnait au fond de laforêt, éveillant en lui une foule de désirs indéfinissables etd’étranges sensations. Bien des aventuriers étaient partis à sarecherche ; peu étaient revenus ; des milliers avaientdisparu sans laisser de trace. Buckdécouvre au fur et à mesure que la survie répond à une règle simple : Ladomination passe également par la stature, car au sein du groupe, le chiendominant doit être le plus fort physiquement, celui qui protège mais qui peutégalement tuer : ainsi, dès les premières lignes, le physique de Buck estmis en avant, comme l’un des facteurs clés de son évolution à venir. Buck passa le jour entier à errer autour del’étang, poussant des gémissements lugubres ou des hurlementsdésolés. Et la hiérarchie ne s’étage pas dans la meute,car il n’y a que la loi du chef et des autres qui ait une quelconque valeur. Collège Debussy Avenue de Saint Donat, 26100 Romans-sur-Isère Tél : 04 75 02 27 55 ce.0260115j@ac-grenoble.fr Rectorat de Grenoble 7 Place Bir Hakeim, 38000 Grenoble Sur quoi ils devinrent amis et se mirent à jouer ensemble,de cette façon nerveuse et timide qui semble démentir la férocitédes bêtes sauvages. L'appel de la forêt. Un grondement féroce s’échappe de la poitrineconvulsée de Buck ; la passion détruit soudain les conseils dela prudence et de la ruse si chèrement acquises ; il s’élance,tombe comme un tourbillon sur les Yeehats ahuris et épouvantés.Ivre de carnage et de mort, l’animal bondit de l’un à l’autre,saute sur le chef, lui ouvre la gorge d’un coup de dent qui tranchela carotide, et sans s’attarder à l’achever, tourne sa rage sur lesecond guerrier qui subit un sort pareil. L'Appel de la forêt. Voir les statistiques de réussite de ce test de culture générale 'Appel (l')de la forêt - Jack London' Merci de vous … Au coucher du soleil, lesjeunes se montraient déjà moins ardents à venir au secours de leurchef obsédé. Buck, tout en retroussant les lèvres, luiflaire les narines et remue doucement la queue. PARTAGER. NOM et prénom : SENN Louis Classe : 6eD Date : 13 Janvier 2011 DESCRIPTION DE L’ŒUVRE LUE. Durée : 01:57 Il y a 27 minutes. Enfin, le loup s’engagea dans le lit desséché d’un torrentbarré par un fouillis inextricable de branchages et de bois mort.Alors la bête sauvage, se trouvant acculée, fit volte-face par unmouvement familier à Joe et aux chiens indigènes aux abois ;et, grinçant des dents, claquant avec bruit des mâchoires, elleattendit. N’étant plus retenu par l’amour de Thornton, il cède à l’appel de la forêt. Au bout de trois miles, il rencontra une pistefraîche, menant droit au camp de John Thornton. De "L'appel de la forêt", il y a peu à dire et tellement à la fois. Quiz L'Appel de la forêt : Voici un quiz sur le livre que je dois lire en classe : ''L'Appel de la forêt'' de Jack London. Aucune autre trace de l’hommeinconnu qui avait bâti cet abri et respiré en ce lieu à cetteépoque lointaine. par Jack London. Dispo. RESUME DE L’ ŒUVRE Buck est un chien robuste, croisement de colley et de terre-neuve. Peu, parce que très connu, beaucoup, tant l'histoire est poignante. Nul ne soupçonnait la transformation quis’opérait en lui aussitôt qu’il pénétrait dans la solitude de laforêt. L’Association des visiteurs du Yukon espère que la sortie du film L’Appel de la forêt avec Harrison Ford incitera les touristes à se déplacer dans le territoire, notamment à Dawson. Puis il rentrait au camp et s’étendait denouveau près du feu pour rêver. Descriptif. Et Buckpossédait cette patience tout entière. Deplus forte taille, certains des jeunes montrent des taches fauvesaux yeux et sur le museau, une étoile blanche au front ou à lapoitrine. De son voyage en Alaska parmi les chercheurs d'or, Jack London rapporte L'Appel de la forêt. Ce roman raconte l'histoire de Buck un chien de traîneau, ayant des ancêtres eux-mêmes des loups. Citation « Buck ne lisait pas les journaux et était loin de savoir ce qui se tramait vers la fin de 1897, non seulement contre lui, mais contre tous ses congénères. Mais les deux coureurs s’étant arrêtés pourboire à un clair ruisseau, l’onde froide dissipa cetteivresse ; le souvenir de John Thornton étreignit soudain lecœur de Buck. Peu, parce que très connu, beaucoup, tant l'histoire est poignante. J’apprends à vivre en meute, à voler de la nourriture et à me soumettre à la loi du bâton. J'ai revu avec elle avec plaisir la version de Ken Annakin de 1972 en mouillant encore mes yeux sur le générique de fin. Mais il doit interrompre son voyage à la mort de son beau père. Nul ne soupçonnait la transformation qui s'opérait en lui aussitôt qu'il pénétrait dans la solitude d Dispo. Comme l’hiver approchait, les élansdescendaient en grand nombre pour venir passer la saison rigoureusedans les vallées basses et mieux abritées. Colorie en jaune ce qui correspond au narrateur. La poursuite recommença. De toute façon, ce n’est pas ce que je recherche dans ce travail. Du 19 au 21 janvier, au Pata'Dôme. De taille gigantesque, il domine ses compagnons,et sa gorge sonore donne le ton au chant de la meute, à ce chantqui date des premiers jours du monde. Alors la meute l’entoure en le reniflant, sans plus luitémoigner aucune hostilité. Voir la bande annonce. Joseph Balsamo – Tome III (Les Mémoires …. Ce fut d’abord une voie pratiquée dans la forêt, et quisemblait devoir aboutir à la cabane perdue ; mais cette route,sans commencement et sans but, demeura mystérieuse comme ladestinée et la pensée de celui qui l’avait tracée. Quel est le signe de ponctuation qui annonce le début des dialogues ? Temps 2 : Compréhension Les élèves doivent répondre aux questions de … Ce fut, pour Buck, un temps de liesse et dejoie perpétuelle que cette vie de chasse, de pêche, de vagabondageinfini dans des pays inconnus. Traversant, rapide et silencieux comme uneombre, le camp endormi, il s’élança sous bois. John Thornton ayant, grâce à Buck, gagné sixcents dollars en cinq minutes, se trouva en mesure de payercertaines dettes gênantes, et de réaliser un projet depuislongtemps caressé avec ses camarades. Alors le souvenir de l’Homme aux longs bras,couvert de poils, qu’il suivait jadis, lui revenait plus vif ;il s’attendait presque à le trouver, au détour du sentier marquédans les taillis par le passage fréquent des bêtes sauvages, et ilquêtait plus ardemment-Parfois, il demeurait des journées entièresblotti derrière un tronc d’arbre, guettant patiemment, avec uneinlassable curiosité, tout ce qui bougeait autour de lui, lemouvement des multiples petites vies abritées par les grandsarbres, insectes ou bestioles au poil fauve. ENVOYER PAR E-MAIL. Il y avait dans le pays uneprésence nouvelle ; et cette conviction ne venait plusseulement de son instinct propre ; le témoignage des autresanimaux, celui de la brise même la confirmait en lui. Il s’agissait d’un voyagedans l’Est, à la recherche d’une mine fabuleuse dont le souvenirremontait aux origines mêmes de l’histoire du pays. L’animal, furieux, fonçait sur Buck quifeignait de fuir pour l’entraîner à sa poursuite. Alors que Buck s’éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt éveille dans sa mémoire l’appel de la nature, puissant, irrésistible… Séances / séquences : Chez Ecole Donazaharre (Questionnaire de lecture) – [ Roman ] L'appel de la forêt - Cycle 3, Collège, 3.2 out of 5 based on 14 ratings La disparition de son maître adoré creusait en son cœur unvide profond, impossible à combler. Comme un flot argenté, la meute des loupsdéboucha dans la clairière où Buck, immobile comme un chien depierre, attendait leur venue. De toute façon, ce n’est pas ce que je recherche dans ce travail. Cette histoire débute à la toute fin du 19ème siècle. John Thornton ayant, grâce à Buck, gagné sixcents dollars en cinq minutes, se trouva en mesure de payercertaines dettes gênantes, et de réaliser un projet depuislongtemps caressé avec ses camarades. Rampant à plat ventre au bord de laclairière, il découvrit le cadavre de Hans, couché sur la face, lecorps hérissé de flèches comme un porc-épic. Les uns demeurent couchés, la languependante, saignant par vingt blessures ; les autres jappent,montrant leurs crocs étincelants, sans quitter de l’œil le terribleadversaire ; d’autres boivent avidement l’eau de l’étang. L’état du sol, autour de la hutte, décelait la résistancedésespérée de Thornton. L'appel de la forêt. Déjà Vu, France, 2020, 01 min. Comment lire Jack London gratuitement de bons livres sur Internet. L’histoire de cette mine eut étéféconde en tragédies mystérieuses. Le silence absolu de laforêt le frappa ; les oiseaux avaient fui et les écureuils secachaient au creux des arbres. L'Appel de la forêt L'Appel de la forêt. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela. Là,sur la berge, fidèle jusque dans la mort, Skeet était couchée, latête et les pattes de devant baignant dans les flots rougis desang… Les eaux troubles et profondes cachaient à jamais le corps deJohn Thornton. L'appel de la forêt. L'épopée de Buck, le chien de traîneau, le chien noble et fidèle, d'une distinction, d'une agilité et d'une force sans pareil, qui s'est pris de passion pour John Thornton, l'homme qui l'a sauvé des coups et de la mort. Ma rencontre avec mon nouveau maître adoré, John Thornton, est déterminante. Longtemps ils coururent, presque côte àcôte. Auteurs : Ecrivain : Jack LONDON / Traductrice : Madame de GALARD / Illustrateur : Tudor BANUS Titre : L’appel de la forêt Edition/Date: Edition GALLIMARD / 1998. Parfois, ces chasseurs ne reviennent plus dela forêt, où l’on retrouve leur corps sans vie, la gorge béante. Cela ressemblait au long hurlement du chienindigène. Mais les Indiens, au bout de peu d’années,remarquèrent une modification dans la race des loups de forêt. Mais le loup se méfiait, car sa tête arrivait à peineà l’épaule du chien, et il avait peur. Son aspect était si imposant qu’ilss’arrêtèrent un instant, interdits ; mais un plus hardi queles autres sauta sur le chien qui lui tordit le cou, rapide commel’éclair. Les chiens n’avaient rien à faire que de rapporter aucamp de temps à autre le gibier tué par Thornton, et en cettepériode, Buck passa de longues heures à rêver au coin du feu à ceschoses primitives dont il avait la confuse nostalgie. Enfin,lorsque Buck se fait accepter par la meute de loups à la fin du roman, ce n’estqu’après avoir prouvé sa valeur aux yeux de ses membres. Être le premier à se nourrir, à seservir dans la gamelle des autres animaux, à abattre l’adversaire, telle est laligne à suivre pour tenter de se tailler une place dans le groupe et survivre. Quiz L'appel de la forêt : C'est un quizz sur l'appel de la forêt, magnifique livre ! L'Appel de la forêt, Jack London, Francis Lacassin, Raymonde De Galard, Rocher Eds Du. Tandis que Buck glissait, rapide et furtifcomme une ombre, une senteur irrésistible le prit soudain à lagorge et le détourna de sa route. À son tour, un vieux loup décharné, couvert decicatrices, se rapproche. Et tout à coup, au cœur d’une clairière, ilvit, assis sur ses hanches et hurlant à la lune, un loup de forêt,long, gris et maigre. Buck, au lieu de l’attaquer, tournait autourdu loup avec un petit murmure amical, remuant la queue et riant àbelles dents. PARTAGER. - Q1: Qui kidnappe Buck au début du livre ? Alors, quand viennent les longues nuitsd’hiver et que les loups sortent du bois pour chasser le gibierdans les vallées basses, on le voit courir en tête de la horde,sous la pâle clarté de la lune, ou à la lueur resplendissante del’aurore boréale. John Thornton mort, plus rien nerattachait Buck à l’Humanité. Haute Définition. Buckdécouvre au fur et à mesure que la survie répond à une règle simple : « la loi du bâton et de la dent » (quiconstitue le titre du deuxième chapitre). Plus d’informations Accepter. ... Buck se tourne alors définitivement vers cet appelsauvage venu de la forêt. Il ne marchait plus alors ; il devenait un animalsauvage, silencieux et léger, ombre à peine entrevue glissant parmid’autres ombres. L’appel de la forêt – séquence complète Comme vous le voyez, ce travail n’est pas un questionnaire de lecture sur chacun des chapitres. À cette heure, plus profond, plusmystérieux, plus proche aussi, résonnait l’Appel – la Voix quiincessamment l’attirait, du fond même de la nature. Ladomination passe également par la stature, car au sein du groupe, le chiendominant doit être le plus fort physiquement, celui qui protège mais qui peutégalement tuer : ainsi, dès les premières lignes, le physique de Buck estmis en avant, comme l’un des facteurs clés de son évolution à venir. Il sagissait dun voyagedans lEst, à la recherche dune mine fabuleuse dont le souvenirremontait aux origines mêmes de lhistoire du pays. Buck se hâtait, lepoil hérissé, les nerfs tendus, attentif à mille détails qui luiconfirmaient certains faits, sans lui en donner la conclusion. Il entendit alors s’élever du camp une sortede mélopée sauvage et monotone. Version originale sous-titré français. Lesfemmes pleurent et les hommes s’assombrissent en y pensant. Il s’assit brusquement. Pendant des semaines entières, on marchait dumatin au soir ; pendant d’autres, au contraire, on semblaitvouloir prendre racine en quelque lieu solitaire, on dressait lecamp ; les chiens flânaient, et les hommes, pratiquant destrous dans la terre ou le gravier gelé, lavaient près du feu degrandes écuelles de boue dorée. Publié en 1903, il est directement inspiré des expériences de son auteur lors de la ruée vers l’ or de la fin du XIXe siècle, dans le grand Nord canadien. Sur quoi, le vieuxguerrier s’assied et, pointant son museau vers la lune, pousse unhurlement mélancolique et prolongé. Il estprésenté ainsi : « une vastepoitrine, ses flancs évidés sous l’épaisse et soyeuse fourrure, ses pattesdroites et formidable ». Puis,reposé, rafraîchi, et vigoureux, il reprit le chemin du camp deThornton. Tout en marchant, ce changement pressentis’affirmait à lui de plus en plus. Le soir du quatrième jour de chasse, ilterrassa enfin le grand élan, et pendant vingt-quatre heures ildemeura près de sa proie, mangeant et dormant tour à tour. Plusieursfois il s’arrêta pour respirer l’air frais du matin et déchiffrerun message qui lui faisait reprendre sa course avec plus d’ardeur,car il sentait le drame tout proche – une calamité imminente, sinondéjà consommée. Et aujourd’hui encore, parmi les Yeehats, on parle d’unChien-Esprit qui mène la bande des loups, et qui est plus ruséqu’aucun d’eux. Il reconnut eneux une part de ce passé qui ressuscitait en lui. Les bêtes sauvages savent déployer unepatience entêtée, inlassable et tenace comme leur vie même. Âge de lecture : de 12 à 14 ans Genre littéraire : Romans et récits Jeunesse Thèmes : Amérique du Nord - Loup - Chien - Grand Nord - Travail - Nature - Trésor - Aventure Titre recommandé pour le programme de Sixième Enlevé à l'affection de son maître, Buck devient chien de traineau dans le Grand Nord. Désormais il ne connaîtrait plus la crainte del’Homme. Question 1/10. L’ordinaire, pendant ces longs voyages, devant être la viandefraîche, les munitions et les outils constituaient la principalecharge du traîneau. Vertical Tabs. Temps 1 : Lecture • Comparer le début du chapitre 1 et celui du chapitre 2. Hal, Mercedes et Charles. Dès cet instantBuck ne lâcha sa proie ni nuit ni jour, l’empêchant de dormir, deboire ou de brouter l’herbe et les jeunes pousses de saule et debouleau. Le chef était une bête d’aspect farouche, dominantle sol de six pieds, et dont la tête formidable était ornée de boisimmenses, portant au moins quatorze andouillers, et mesurant septpieds d’une pointe à l’autre. Cequi distingue justement Buck des loups est qu’il accomplit son objectifseul : il isole le chef du troupeau d’élans de lui-même, sans l’aide de lameute, montrant son indépendance. Et tout à coup, d’unmouvement souple et furtif, il s’échappa et reprit sa course. Dans son désespoir, l’élan piquait des galops furieux etsans but ; Buck le suivait d’une allure facile, se couchantquand sa victime s’arrêtait, mais l’attaquant dès qu’elle faisaitmine de manger ou de boire. L'Appel de la forêt ou L'Appel sauvage ou L'Appel du monde sauvage (titre original : The Call of the Wild) est un roman de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1903. Thème : L'appel de la forêt de Jack London: Débutants Tweeter Partager Quiz "Appel (l')de la forêt - Jack London" créé le 23-06-2008 par anonyme avec le générateur de tests - créez votre propre test ! En vain les hommesveulent résister ; la bête est partout à la fois. Il se battra tout au long de sa vie non seulement contre les autres chiens de traîneau, mais aussi contre les hommes qui l'ont beaucoup maltraité. Le loup continua sa route, puis revint à lui,le poussant avec son nez, l’encourageant à le suivre. Pourtant tout dans sonallure marquait, en même temps que la menace, le désir de faireamitié. La lune parut dans les cieux, baignant laterre d’une lumière sépulcrale, et Buck sentit avec la nuit monterdans la forêt l’éveil d’une vie nouvelle. On eût dit que des êtres nouveaux y avaient pénétré, enmême temps que les élans descendaient des hauteurs : la forêt,l’onde et l’air décelaient leur présence qu’un sens mystérieux luirévélait ; et il résolut, sa chasse terminée, d’approfondircette étrange et attirante énigme. Elle sedérobe à leurs coups et sème sur son passage la destruction et laterreur. Ce n’était pas là une mince besogne,car le vieux mâle était aussi méfiant et rusé que féroce. Désormais il était libre – libre de luirépondre et de lui obéir. Obéissant à l’appel entendude lui seul, il bondissait sur ses pieds et filait droit devantsoi, pendant des heures, sous les voûtes fraîches de la forêt, aufond du lit desséché des torrents, dans les grands espacesdécouverts et fleuris. Ce quizz est formé de 10 questions qui sont on ne peut plus facile :) Bonne chance à tous ! Et dans ces instants de répit, quand Buckdemeurait couché, haletant, sa langue rouge allongée sur ses dentsblanches, il lui semblait pressentir un changement subtil dans lacontrée. Inscrivez-vous pour trouver des essaia sur Résumé > < Section précédente: Présentation. De "L'appel de la forêt", il y a peu à dire et tellement à la fois. On ignorait le nom du premierqui l’avait découverte. Colorie en rose ce qui correspond aux dialogues. Enfin, la horde entière se rue sur l’ennemi.Mais la merveilleuse agilité de Buck, sa force sans pareille luipermettent de déjouer toutes les attaques. L'appel de la foret par Jack London aux éditions J'ai lu. Qu'avez-vous retenu du roman ? Les mois passaient,tandis qu’ils erraient ainsi dans la vaste étendue dont nulle mainn’avait tracé la carte pour les guider, mais que des pas humainsavaient foulée jadis, si la tradition disait vrai. Quand Buck, las de poursuivre ses misérablesennemis, revint au camp dévasté, il trouva le corps de Peter, roulédans ses couvertures, là où la mort l’avait surpris dès la premièreattaque. Personne ne s’attribuant la possession de cestrésors, que les morts ne réclameraient plus, John Thornton, Hanset Peter, accompagnés de Buck et d’une demi-douzaine d’autreschiens, se dirigèrent vers l’est, cherchant sur une piste inconnuedes richesses peut-être chimériques. Et, dans ce cri familier, il reconnut cetteVoix, entendue jadis, qu’il cherchait depuis des semaines, et desmois…. L'appel de la forêt. PRESENTATION DU LIVRE. Comme vous le voyez, ce travail n’est pas un questionnaire de lecture sur chacun des chapitres. Une vie placée sous le signe du rapport de force. Ils subirent de violents orages, tourmentes deneige en plein été, vents cinglants, éclairs aveuglants ;souvent ils virent tomber la foudre à leurs côtés ; ilsfrissonnèrent au soleil de minuit sur les hautes cimes, à la limitedes neiges éternelles ; redescendirent dans les chaudesvallées infestées de moustiques ; cueillirent à l’ombre desglaciers des fruits comparables aux plus beaux de ceux qu’on goûtedans le Sud. Bien que le chien n’eût fait aucun bruit, labête l’éventa et cessa soudain son chant. Il fitcomprendre à Buck qu’il devait l’accompagner, et, côte à côte, ilsse mirent à courir dans la pénombre. Une autre fois, ils découvrirent une hutte dechasseur, et parmi des lambeaux de couvertures pourries, Thorntondénicha un fusil à pierre datant des premières années de laCompagnie de la baie d’Hudson. Pendant tout un hiver encore, les explorateurssuivirent les traces à demi effacées de ceux qui les avaientprécédés. Il faut absolument le lire ou le relire. Mais le fauve, sourd à ces avances, prit soudain lafuite. Ilss’enfuient terrifiés dans la forêt, proclamant à grands crisl’apparition de l’Esprit du Mal. L'Appel de la Forêt. S’avançant dansla clairière, il écouta sans trouble et sans remords la voix quidepuis longtemps le sollicitait…. Mais soudain, il levait la tête, dressait lesoreilles, écoutait, plein d’attention. Télérama. - Q1: Qui est Buck ? Accroche Date / Lieu. Le narrateur explique même que Buck « semblait avoir été créé pour jouer unrôle dans les solitudes glacées de l’Alaska ». Cette nouvelle piste l’amena dansun taillis où il trouva son camarade Nig, gisant sur le flanc,traversé de part en part par une flèche barbelée. Rien de précis ne se racontait, à vraidire ; mais on prétendait que l’emplacement en était marquépar une cabane en ruine. L'appel de la forêt, c'est le roman de préado qui m'a tiré des larmes quand j'avais 10 ans, m'a mouillé encore les yeux quand je l'ai relu il y a quelques années à ma fille de 8 ans. Auteur : Jack London Genre : Aventure Proposé par : Isabelle Thèmes abordés : nature sauvage, chien, loup Avis : Magnifique livre jeunesse qui peut être lu à tout âge. Buck, un chien bâtard, mi-saint bernard mi-colley écossais, mène une vie paisible d'animal de compagnie dans la demeure du juge Miller, à Santa Clara (Californie). Mais au même instant,il aperçut par les interstices des branches un spectacle qui luifit hérisser le poil et le remplit d’une rage aveugle. Buckdécouvre au fur et à mesure que la survie répond à une règle simple : « la loi du bâton et de la dent » (quiconstitue le titre du deuxième chapitre). Ceux qui revenaient épuisés et mourantsl’avaient décrite, montrant à l’appui de leurs dires des pépitesd’or d’une grosseur surprenante telle que les autres n’en avaientjamais vu. Aussi, après avoir traversé la dernière cascade,descendit-il vers le camp en redoublant de circonspection. Déroulé de la séance • Texte : L’Appel de la forêt de Jack London (chapitres 1 et 2). • Mettre en opposition la vie de Buck chez le juge Miller et son arrivée en Alaska. L’appel de la forêt fiction livre gratuit sur tablette, lecture de téléphone portable en ligne. L'Appel de la Forêt : Bande-Annonce Elle s’éteignit enfin…, Thornton achevait de dîner lorsque Buck tombadans le camp comme une bombe, sautant sur son maître, lui léchantla figure et les mains, criant de joie, renversant tout sur sonpassage, dans sa folle expansion de tendresse ; jamaisThornton ne l’avait vu si exubérant…, Pendant deux jours et deux nuits, Buck restaau camp, semblant garder son maître à vue ; puis l’inquiétudele reprit ; de nouveau il fut hanté par le souvenir de cettecourse à deux à travers un pays souriant et sauvage…. Buck, à la poursuite de ses ennemis, semblaitla personnification de la Vengeance infernale. Ayant remonté en traîneau, pendantsoixante-dix miles, le Yukon glacé, ils tournèrent dans la rivièreStewart, passèrent le Mayo et le Mac-Question, et continuant leurroute jusqu’à la source du Stewart, ils gravirent des pics quisemblaient l’épine dorsale même du continent. Tandis que le chien poursuivait saroute, cette plainte lugubre continua de déchirer l’air, résonnantlongtemps encore dans le lointain. par Jack London. L'appel de la forêt - fiche élève imprimable. Il se remit à courir les bois, mais sanspouvoir retrouver son farouche compagnon ; la plainte lugubrene se faisait plus entendre. Buck le suivit à grands bonds, plein d’undésir fou de l’atteindre. Fournissant par là à lui seul vingt-quatreheures de festin à la meute, il prouve qu’il est digne d’en être le chef. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. Déjà Vu, France, 2020, 01 min. Ils suivirent le lit dutorrent à travers la gorge aride qui lui donnait naissance, et surle versant opposé de la cascade, ils atteignirent une contrée deplaines et de forêts étendues, que traversaient de nombreuxruisseaux. Haute Définition. Encore une fois, leloup faillit être pris, pour de nouveau s’échapper et recommencer àfuir. plus de 3 mois. Pour empêcher les assaillants de le prendrepar derrière, il vient s’adosser à un talus, et protégé de troiscôtés, réussit à se défendre si vaillamment que les loupsdécouragés reculent enfin. Buck était infiniment joyeux : il sesentait répondre à l’Appel ; les souvenirs anciens luirevenaient en foule sur cette terre vierge et sous ces cieuximmenses, tandis qu’il courait aux côtés de son frère le fauve. On fabriqua des sacs en peau d’élan, dans lesquelscet or fut renfermé par tas de cinquante livres. Résumé de L'appel de la forêt Buck est un chien de Californie qui appartient au juge Miller. Mais à peine levieux faisait-il mine de s’écarter du troupeau, que deux ou troisjeunes élans chargeaient le chien à leur tour, ce qui permettait auchef blessé de rejoindre le gros de la troupe. Il descend jusqu’à uneclairière où des sacs en peau d’élan à moitié pourris dégorgent surle sol un flot de métal jaune, à demi recouvert déjà par lesdétritus végétaux et les souples herbes sauvages. L’été arriva ; alors hommes et chienstraversèrent en radeau les lacs bleus des montagnes, remontèrent oudescendirent des rivières inconnues, sur de frêles barques tailléesdans les arbres des forêts environnantes.