Quant aux entreprises cotées, bon nombre furent « complices de la récession » en usant et abusant de la manne des banques centrales, via le truchement des marchés boursiers. Pourtant, l’avenir démontrera que Raghuram Rajan fut l’un des rares économistes à évoquer très tôt les risques de l’innovation financière, bien avant la crise financière qui a dévasté les États-Unis en 2007, puis toute l’économie mondiale. De bulle en bulle, de crise en crise, n’y a-t-il pas suffisamment matière à renverser les dogmes? L'éditorial maintient que si aucune action particulière n'était prise dans le budget 1995–96 (qui était alors en préparation), le Canada pourrait alors se retrouver dans la situation du Royaume-Uni des années 1970 et en venir à demander une aide du Fonds monétaire international[11]. Ou sur la réflexion poursuivie par les deux économistes du FMI, Michael Kumhof et Romain Rancière (2011) qui ont fournit de nouveaux éléments empiriques ? Entretien avec le Professeur Harry Maier* LA CRISE ÉCONOMIQUE DE LA RDA : CAUSES ET REMÈDES « Si le mark allemand vient, nous resterons ; s'il ne vient pas, nous partirons » : après le lancement du projet d'union monétaire et économique par le chancelier Helmut Kohi, un nouveau slogan a fait son apparition parmi les manifestants de Leipzig. La reprise économique est entravée par la faiblesse de la demande extérieure adossée aux États-Unis notamment en provenance du Japon et de l'Europe occidentale dont l'entrée en récession intervient plus tardivement qu'aux États-Unis. Le retournement de l'immobilier compromet une grande partie des créances émises dans les années d'euphorie. « Un pays exemplaire dans la lutte contre le COVID 19. Rendall Collins, professeur de sociologie à l’Université de Pennsylvanie, comme tant d’autres aujourd’hui, remet en cause la théorie de la « destruction-créatrice » de Schumpeter qui, après avoir traversé le sursis du XIXe siècle, s’évaporera au prisme de l’informatisation, de la digitalisation et de l’intelligence artificielle, tout en prophétisant une grande et profonde mutation – cette fois – du modèle capitaliste vers la moitié du XXIe siècle. Lavalin, entreprise symbole de réussite dans les années précédentes, dépose ainsi le bilan au cours de l'année 1991 et doit fusionner pour former SNC Lavalin[9]. La hausse du PIB en volume est limitée à 1,5 % en 1992 et enregistre une baisse de 0,9 % en 1993, la première baisse depuis 1975[4]. Dans cette période historique, les processus de libéralisation, dérèglementation et globalisation de l’économie et de la finance devinrent prépondérants dans le monde entier. Pour l’anecdote, revenons sur les attaques des fonds alternatifs en zone euro entre 2009 et début 2012 avec un extrait de la chronique d’une journaliste économique et ancienne professionnelle des marchés financiers, Myret Zaki : « Des fonds comme Brevan Howard, Caxton Associates et GLG Partners ont gagné des sommes colossales sur des paris impliquant la dette en euros. La dernière modification de cette page a été faite le 26 mai 2020 à 15:38. Selon la Revue d'économie financière, à la fin-1992, un tiers des 300 milliards de francs de créances liées à l'immobilier serait considéré comme douteux. Le 13 mai, la peseta et l’escudo sont à nouveau réalignés (respectivement de 8 et 6,5%). Plusieurs établissements financiers choisissent de mettre en place des structures de défaisance pour se séparer de leurs actifs immobiliers douteux, c'est le cas du Crédit Lyonnais (qui crée alors l'OIG) et du Comptoir des Entrepreneurs dans les années 1994-1995. Si cette question agite les esprits, c’est aussi parce que les taux bas et la vive concurrence entre prêteurs ravivent les souvenirs de la crise des années 1990. La récession du début des années 1990 est le nom donné à la période de ralentissement économique qui a affecté une grande partie du monde à la fin des années 1980 et au début des années 1990. [1] Le retournement de la conjoncture dans l'industrie commence dès la fin de l'année 1989 et se déroule en plusieurs phases[2]: Une autre phase s'ouvre à l'automne 1992 : l'économie française, déjà affectée en 1991-1992 par la morosité de la conjoncture mondiale, est durement frappée par l'affaissement de la demande extérieure en particulier venant d'Allemagne et l'instabilité monétaire en Europe. Les origines de la crise économique de l’Argentine en 2001. L’effet de levier de Lehman Brothers, au moment de sa chute, le 15 septembre 2008, était du même ordre (31). Fin 2011, par exemple, trois de ces fonds alternatifs ont généré 3 milliards de dollars en 2 mois seulement, en coulant la dette portugaise, et leurs gains représentaient la moitié de l’austérité que devra consentir le Portugal en 2013, ou de la somme que devait trouver Chypre pour accéder à l’aide de l’UE. La crise ouverte argentine a été déclenchée en décembre 2001 par la mise en place du « corralito » (le gel des dépôts bancaires) et la suppression du versement d’une branche du prêt accordé par le FMI. LA CRISE ÉCONOMIQUE ASIATIQUE NORTIA _2015.12.21 CE QU’IL FAUT RETENIR DE CETTE CRISE Début : 1996 Fin : 2000 02 Juillet 1997 Pic La crise économique asiatique a été causée par la dévaluation des monnaies des pays émergents de l’Asie du Sud-Est, suite à l’abandon du système de taux de change fixe, ce qui a provoqué un La crise financière, le lourd endettement et le commerce des Européens, ainsi que les séditions internes constituèrent les causes réelles de la vulnérabilité du makhzen.De ce fait, les résistances traditionnelles à introduire des réformes ont empêché le royaume d… La récession mondiale fut une conséquence rapide du Krach d'octobre 1987 résultant d'un effondrement de la bourse d'une ampleur sans précédent qui a vu la chute du Dow Jones Industrial Average de 22,6 %. En ce sens, pour paraphraser Hyman Minsky, « la stabilité est instable » et la situation sans précédente des taux d’intérêt (et par analogie, la prime de risque) pousse les acteurs du marché dans des « comportements irrationnels » (en référence ā Robert Shiller), ce que nous observons suffisamment ā l’heure actuelle. Et ceci, portés la croissance économique de la fin des années 1980 en France et sur Paris. Prudemment et sans grande cohérence, le gouvernement a reconnu la crise. http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user3303/imageroot/2017/08/04/20170806_china1.png. Les blogueurs du Temps sont des invités. La crise du Golfe et l'explosion des prix du pétrole qui s'ensuit à l'automne 1990 sont les déclencheurs de la récession entraînant une forte chute de la confiance des ménages et des entreprises. Si ces profits étaient investis pour produire et augmenter le niveau d’emploi, il n’y aurait rien de mal – pour autant que l’on respecte les droits environnementaux et qu’il y ait des conditions de travail absolument correctes, entendez des rémunérations et des horaires de travail permettant à tout un chacun de vivre dignement. À ce jour, les économistes se demandent toujours si un événement en particulier, comme le krach de la bourse de New York en 1929, est à l’origine de la crise. En 1990, les signes de surchauffe économique se multiplient dans le monde. Le chômage explose à Montréal au cours de la récession et touche 16,7 % de la population active en décembre 1992. Partant de ce postulat, l’économie de marché (et la politique monétaire de surcroît) ne peut fonctionner sans le levier de la dette : l’argent est de la dette, tout comme la croissance repose sur de la dette et que la spéculation se nourrit ā la dette. L’inflation existe même si on ne la voit pas, L’endettement privé comporte un risque systémique, Le confinement coûte moins cher que le chaos, La fête des morts qui ressuscitent comme des zombies. Les statistiques reflètent au 8 décembre une réalité sanitaire On imposa ainsi à la population mondiale un régime de croissance économique basée sur la finance de marché, au lieu de la production de biens et services, en tant que source de profits pour les entreprises. Si, par contre, comme cela est le cas de manière assez générale, les profits sont placés sur les marchés financiers afin d’y gagner des rendements dépassant le taux de croissance économique, alors le système capitaliste est voué à la crise; une crise de surproduction induite par la financiarisation de l’économie dans son ensemble. Cependant, cette bonne conjoncture s'accompagne de la formation de bulles spéculatives sur les marchés financiers et immobiliers[1]. Depuis 1998, la Corée du Sud a rétabli sa position de façon spectaculaire. Il est alors prévu que le Québec et l'Ontario soient plus touchés par le ralentissement que les provinces de l'Ouest[7]. Les prévisions de croissance sont revues à la baisse dès janvier 1990 tout comme les prévisions de mises en chantier. Comme l’activité économique fluctue toujours, les récessions sont une phase normale du cycle économique, un terme désignant les hauts et les bas de l’économie. Par essence, la dette et ses composantes sont donc directement tributaires des aléas du marché et du capital de confiance (accordé ou non). » (Le Canada en faillite ?) En effet, cher professeur Rossi, de manière générale, il est plus que jamais nécessaire de mettre sur pied un système économique digne du XXIème siècle. La crise financière globale éclatée en 2008 marque l’aboutissement et la fin de ce régime de croissance économique. C'est en juillet 1990 que l'économie américaine entre en récession, interrompant alors la plus longue période d'expansion économique des États-Unis à l'époque. Le 1er février 1993, la punt irlandaise est dévaluée de 10%. Crise financière solutions du mercredi 18 mars 2020 avec droit communautaire. Par la suite, d'année en année, les responsables de l'économie annonceront la fin de la crise pour… l'année suivante. Le Wall Street Journal provoque un électrochoc en janvier 1995 dans un éditorial titré « Bankrupt Canada? Cette pensée, qui dicte les choix publics dans la plupart des pays, empêche d’utiliser les dépenses publiques de manière anticyclique, évitant que l’État s’endette car cela pourrait l’amener à relever la charge fiscale sur les très hauts revenus et les très grosses fortunes, censés contribuer au bien commun soutenant les personnes les plus démunies au sein de la société. Toutefois, la plupart s’entendent pour dire que la crise résulte d’un recul généralisé des cours mondiaux des produits de base et d’une baisse soudaine de la demande économique et du crédit, ce qui entraîne un déclin rapide du commerce mondial et une augmentation du taux de chômage. Il a été le moteur de l’avènement et des progrès des démocraties occidentales. La récession de 1992-1993 combine un ralentissement mondial et un retournement du marché immobilier, en particulier en Île-de-France et à Paris. Mais (pour les « Cyniques ») tout va pour le mieux dans « le Meilleur des Mondes » du moment que les bulles sont maintenues en apesanteur par les banques centrales. La combinaison de l'émergence de la nouvelle économie, des taux d'intérêt et des prix de l'énergie bas et la résurgence d'un marché immobilier solide crée les conditions d'une nouvelle période de forte et stable croissance économique tout au long de la décennie. Une perte sèche de seulement 1/25e de leur bilan, soit 4%, consommerai tous leurs fonds propres et les mettrai techniquement en faillite. Le slogan qui voulait «moins d’État et plus de marché» fut suivi par l’appropriation de l’État par les pouvoirs forts de l’économie et de la finance, en défense de leurs propres intérêts de court terme. Cette crise est aggravée par le fait que la pensée néo-libérale qui en est à l’origine oblige l’État à l’équilibre des finances publiques indépendamment de la situation conjoncturelle. Après le décès de Moulay Hassan I, en 1894, et l’éclatement de la crise économique, le Maroc devint en 1912 un protectorat français. Les années 1990 coiffent une période cruciale pour comprendre la trajectoire que l’économie globale a suivie jusqu’à présent. L’essoufflement de la croissance du PIB se fait sentir dès le 1er trimestre 1990 même si la croissance globale reste positive. La sortie du Royaume-Uni et de l'Italie du Système monétaire européen les 16 et 17 septembre 1992 et les dévaluations de leurs monnaies entame largement la compétitivité des entreprises françaises : les exportations s'affaissent de 5 % par trimestre à partir de l'automne 1992[3]. Leur avis ne représente pas celui de la rédaction. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il n'empêche que les investissements des entreprises chutent fortement (-10 %) entre 1990 et 1992[8]. Celle-ci a en effet été encore amplifiée par plusieurs facteurs[1] : La combinaison de ces facteurs (endettement et hausse des taux) a forcé les ménages à réduire leur demande pour se désendetter et les banques à réduire leur offre de crédit face aux risques de défaut. L'économie canadienne connait à la fin des années 1980 une plus forte inflation que l'économie américaine, les taux d'intérêt au moment de l'entrée en récession étaient aussi plus élevés au Canada qu'aux États-Unis. Toutes les composantes du produit intérieur brut sont défaillantes sur l'année 1993[5]: La morosité de la conjoncture économique se caractérise par une forte hausse du chômage et des déficits publics au cours de la récession. 2010 -11 : Crise de la dette souveraine en Europe et du deuxième trimestre de 1990 au premier trimestre de 1991. L'investissement des ménages (en logement) et des entreprises enregistrent un recul marqué (-4,4 et -6,8 % respectivement). Mouna Chidiac, Paris, 2004. Dans le même temps le nombre de ménages bénéficiaires de l'aide sociale passe de 88 000 en avril 1990 à 102 000 (soit environ 153 000 personnes). La récession du début des années 1990 est le nom donné à la période de ralentissement économique qui a affecté une grande partie du monde à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Depuis, il a chuté de 21 %4. Les marchés obligataires, qui avaient trop anticipé la poursuite de la baisse des taux courts, effectuent une correction brutale de plus de 200 points de base pendant presque toute l'année. La crise des années 1990 a servi de contre-modèle. Celle-ci entraîne une forte hausse des capacités de productions. La France, tout comme le reste de l'Europe continentale, entre en récession tardivement comparativement aux économies anglo-saxonnes. 70 000 emplois sont perdus au Québec au cours de l'année 1991, année difficile pour les petites et moyennes entreprises mais aussi de grandes entreprises. Le secteur du bâtiment et des travaux publics est lui aussi touché avec une production en recul de 3,9 % en volume[5]. Sergio Rossi est professeur ordinaire à l’Université de Fribourg, où il dirige la Chaire de macroéconomie et d’économie monétaire, et Senior Research Associate à l’International Economic Policy Institute de la Laurentian University au Canada. Si les exportations se portent bien en 1991 (du fait de la compétitivité maintenue de l'économie américaine), plusieurs facteurs pèsent sur la reprise et entravent la demande intérieure[13]: L'économie américaine sort officiellement de la récession en mars 1991 mais la croissance demeure erratique sur les trimestres suivants et le chômage continue de croître pour toucher un point haut à 7,8 % en juin 1992. Extrait (A.S – 1978) : « Quand les Etats occidentaux modernes se sont formés, fut posé comme principe que les gouvernements avaient pour vocation de servir l’homme, et que la vie de l’homme était orientée vers la liberté et la recherche du bonheur (en témoigne la déclaration américaine d’Indépendance.) Les cycles économiques en qualifiant le Canada de « honorary member of the Third World » (membre honoraire du Tiers monde) du fait de son importante dette publique et de ses difficultés économiques. Ce fut clairement une bulle immobilière. Une année en partie double, serait-on tenté de dire. Ces portefeuilles de créances douteuses étaient en partie garantis par l'État français[6]. Quelques jours plus tard la Banque du Canada fut forcée d'augmenter son taux directeur d'un pour-cent pour soutenir le dollar canadien, tombé à 71 cents américains le jour de la publication de l'éditorial[12]. Enfin, à la lumière de ce qui précède, les propos provocateurs (2016) de la présidente française de l’Association syndicale des magistrats, Manuela Cadelli, reprennent du sens : « Le libéralisme était une doctrine déduite de la philosophie des Lumières, à la fois politique et économique, qui visait à imposer à l’Etat la distance nécessaire au respect des libertés et à l’avènement des émancipations démocratiques. Une mécanique à pomper le « cash gratuit » et huilée par des acteurs que nous retrouvons (paradoxalement) cloué au pilori de la « théorie du Public Choice ». J’annonce sa mort prochaine […] dans une quarantaine d’années ». C’est en ces termes que le chercheur, historien, sociologue et économiste à l’Université de Yale – Immanuel Maurice Wallerstein – avançait il y a quelques années qu’aucun système historique n’est éternel et que « le cycle d’essor passé, on se dirige indubitablement vers la régression ». Cette baisse est amplifiée par le recul des exportations vers les principaux partenaires commerciaux de la France, eux aussi entrés en récession à la fin-1992. Pourtant, la reprise de l'économie fut lente et décevante. Keynes). Les années 1990 coiffent une période cruciale pour comprendre la trajectoire que l’économie globale a suivie jusqu’à présent. à la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, publiée en 1936 par J.M. En plus de ces conséquences économiques, l'instauration de la TPS entraîne une forte impopularité envers le gouvernement de Brian Mulroney. Une stabilisation à partir de la mi-1991 jusqu'en 1992 due à la dissipation des effets de la Guerre du Golfe. En 1991, la bulle immobilière éclate en Suisse et le PIB recule. La dégradation de l'activité a un impact direct sur les finances publiques[5]: le volume des prestations sociales versées croit de 6,8 % au cours de l'année 1993 tandis que les recettes fiscales augmentent de 2,4 % notamment du fait des relèvements de taux de cotisations et charges opérés en 1993. L'introduction de la TPS le 1er janvier 1991 se fait donc au pire moment, en pleine Guerre du Golfe, et les dépenses de consommation des ménages canadiens chutent de 2,3 % au cours du premier trimestre 1991. La crise actuelle se rattache à une bulle ap-parue dans l’immobilier résidentiel améri-cain à la fin des années 1990. La Crise économique mondiale 1974 1990 Introduction * Les pays développés à économie libérale (États-Unis, Europe occidentale, Japon), c'est-à-dire régie par les lois du marché (offre et demande), sont entrés progressivement en crise au début des années 1970. Il remonta quelque peu au milieu des années 1990 lorsque plusieurs se mirent à espérer que léconomie allait bientôt recommencer à croître, mais comme cela ne se produisit pas, le prix des actions chuta de nouveau. La récession est relativement brève mais violente : la baisse du PIB s'établit à 0,5 % au dernier trimestre de 1992, et 0,9 % au premier trimestre 1993. Mais l’important c’est que l’argent bon marché avec un système bancaire bien géré ou bien réglementé aurait pu conduire à une expansion». En savoir plus, Les non-dits de l'économie © 2020 Le Temps SA, Les non-dits de l'économie | Le blog de Sergio Rossi, La crise a commencé dans les années 1990. Jusqu’à nos jours, non seulement les politiques ont été les complices des marchés financiers en spéculant (à tord) sur l’hypothèse de la « théorie du ruissellement », mais leur leadership construit sur le modèle de la « pensée dominante » a favorisé le creusement des inégalités tout en dénouant le filet social de protection dont jouit une démocratie qui se respecte. [réf. Adoption d’un premier plan de secours historique de l’UE d’un montant de 750 milliards d’euros ; octobre 2011, sommet de la zone euro à Bruxelles pour tenter d’apporter une réponse globale à la crise de la dette ; tours de vis budgétaires décidés en 2011 à travers toute l’Europe et qui ne manqueront pas d’affaiblir la croissance économique, ce qui fera mécaniquement chuter les recettes fiscales, rendant nécessaires de nouvelles mesures de rigueur ; 2012, poursuite des mesures non-conventionnelles des banques centrales sous l’autisme d’une politique politicienne rejetant systématiquement les travaux qui vont dans le sens qu’à elles seules, les banques centrales ne peuvent stimuler la reprise économique surtout lorsque les politiques budgétaires menées par les États apparaissent restrictives (réf. Cependant, en Amérique du Nord, les Savings and loans (en) de l'industrie forestière ont été confrontés à une baisse sévère qui a finalement conduit à la Crise des Savings and loan qui a très sérieusement mis à mal l'économie américaine. Le niveau des taux affecte négativement l'économie canadienne, en freinant notamment les investissements des entreprises, qui entre dans la décennie déjà affaiblie. Cette machine à créer une accumulation de capital et des inégalités croissantes sur l’établi d’une injustice sociale grandissante, c’est-à-dire le modèle du capitalisme de prédation tel que nous le connaissons actuellement, Craig Calhoun, sociologue et directeur de la prestigieuse London School of Economics and Political Science, perçoit sa disparition par destruction environnementale interposée, étant entendu que les ressources sont limitées alors que le capitalisme repose sur le principe même de l’expansion perpétuelle : « L’accumulation du capital dépend des matières premières, des moyens de subsistance de la population et de la capacité de celle-ci à supporter les coûts de dégradation de l’environnement qui échappent au marché et pèsent sur la société ». Le retournement de la conjoncture et la récession qui s'ensuit ont des impacts importants sur l'emploi et la situation des entreprises. Les années 1990 furent en effet les années durant lesquelles l’État social a commencé à être attaqué par la droite, qui imprima un virage à 180 degrés au secteur public, afin de favoriser les personnes très nanties et les grandes entreprises transnationales. Au début de 1994, la situation économique du Canada n'était guère reluisante. nécessaire]. Le cycle de croissance né du rebond postérieur à la récession du début des années 1980 s'accompagne d'une forte hausse de l'investissement. L'industrie est puissamment frappée par la récession : la production industrielle recule de 5,3 % en volume sur l'année 1993 marquée par un premier semestre très difficile et un redressement très modéré au second semestre[5]. Du début de l’an 2000 au premier trimestre de 2006, le prix des maisons a augmenté de 11 % par année. Mais tout aussi alarmant que les actifs bancaires de bilan de la Chine sont les actifs bancaires parallèles. La crise se poursuit l’année suivante. Et ce fut la crise immobilière des années 1990 sur Paris avec une chute des prix de l’immobilier ancien. La Suède aurait-elle la solution pour sortir les Etats-Unis, et donc le reste du monde, de la crise financière ?