Puis, cet îlot au large de Cayenne accueille les bagnards convalescents. Les condamnés coloniaux continuèrent cependant à y être envoyés. 30 mai 1854 : loi instituant les bagnes coloniaux (uniquement en Guyane à cette date). Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres. Les relégués étaient, eux aussi, séparés en “relégués collectifs”, astreints au travail forcé, et “relégués individuels”, contraints à la résidence. 8Les derniers bagnards ne furent rapatriés qu’en 1953. Vous l’avez compris, ce sont des renseignements précieux pour détailler la vie de cette personne et de ses proches : Que sont devenus sa femme et ses deux enfants pendant sa peine ? Comment présenter son arbre généalogique . Ceci ne représente qu’une partie des archives, puisque se trouve encore à Saint-Martin-de-Ré, un fonds important qui doit prochainement être transféré à Fleury-Mérogis pour y être traité. Leurs dossiers sont librement consultables puisqu’ils sont tous revenus en 1880. Disponibles sur menu "Moteur de Recherches - Rubrique - Liste des forçats évadés (1814-1844)" AccueilNuméros antérieurs1Les archives des bagnes de Cayenn... 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les bagnards vosgiens. 2 septembre 1863 décret instituant le bagne de Nouvelle-Calédonie. … un descriptif physique et des renseignements bien utiles pour valider qu’il s’agit bien de la bonne personne. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier - Michel Moracchini - Denis Vuillaume - Paul Jadi 19H 105 à 759 : dossiers des “transportés” : 1ère grande série. - puis de le retrouver dans chaque catégorie grâce au numéro matricule mentionné dans la base de données des … Décédé à Cayenne le 4 avril 1901. 34Il y eut 3 859”déportés”. Les deux parties sont indissociables et nécessitent absolument d’être rassemblées et conservées en un seul et même lieu. Aux îles du Salut, leurs cadavres étaient installés au sein d'un cercueil dont le fond coulissait et étaient simplement immergés en pleine mer1. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Histoire du bagne guyanais. À partir du tableau de résultat, un clic sur le nom de la personne donne accès aux informations (dont la cote) sur le dossier individuel. 35dans les cartons cotés H 69 à 104 ; les registres matricules qui permettent de les repérer rapidement ont été cotés : H* 789-790 et H* 810-823. Aussi incroyable que cela puisse paraître de la part d'une des administration les plus paperassières que la France ait fait vivre, il est impossible d'obtenir un décompte précis des exécutions capitales de bagnards, après des jugements du Tribunal maritime spécial (TMS) qui bénéficiait d'un statut d'exception : ses décisions étaient sans appel et non soumises à cassation. À partir de 1885 et de la loi sur la “relégation”, les femmes n’ont plus le choix : on les envoie de force, plus pour débarrasser la métropole que pour peupler les colonies, qu’elles fussent coupables d’infanticides ou de meurtres, ou simplement de vols ou de prostitution. CARRE Alexandre, né à St Loup (Nièvre) le 6 avril 1852. Il s'agit d'une liste de tous les évadés d'un bagne à une date donnée. La tour Dreyfus à la Pointe des Roches à Kourou et la maison sur l'île du Diable constituent les seuls vestiges de la détention d'Alfred Dreyfus, l'un des plus célèbres bagnards de Guyane. La loi du 27 mai 1885 étend la peine de déportation à l'ensemble des délinquants récidivistes ayant reçu deux condamnations à la prison sur une période de moins de 10 ans. J’ai dans mon arbre, du coté maternel, de nombreux collatéraux pour lesquels je n’ai que très peu de données. Et pourtant, lors du classement des archives du tribunal maritime spécial par des détenus de Fleury-Mérogis, on découvrit encore, perdus dans des salles de cette prison modèle, des doubles des registres matricules des bagnards ! Par exemple, des renseignements personnels…. 22H 1567 à 1832 : dossiers des “relégués”. Histoire du Bagne de Guyane Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. Consultez tous les articles de GénéalogiePratique qui décrivent des sources pour vos recherches généalogiques. En 1768, on inaugure Rochefort, puis Le Havre, Cherbourg, Lorient et Nice. 329 condamnés partirent pour Cayenne ; la plupart des autres insurgés furent transportés en Algérie. Pour nous généalogistes, cette nouvelle collection d’images numérisées est une formidable opportunité pour découvrir des informations très précises sur ces personnes. Ces hommes punis aux travaux forcés, servaient aux plus dures besognes dans les ports, sous le … Condamné pour vol qualifié à 5 ans de TF en 1890. Cette information se trouve dans les registres matricules mais n’a certainement pas été indexée. Dès 1852, cependant, la priorité fut donnée à Cayenne ; les bagnes des ports fermèrent alors progressivement : Rochefort en 1852, Brest en 1858, Toulon en 1873. Le fonds, actuellement conservé à la Cité des Archives de Fontainebleau, se compose de 2 663 articles, registres et cartons répertoriés par M. Prêteux. Puis, avec le progrès de la marine à voile, on utilisa les détenus à différents travaux forcés, tout en continuant à les rassembler dans les ports, principalement Rochefort, Brest et Toulon. Le fonds de Saint-Martin-de-Ré, qui doit faire l’objet d’un traitement informatique par une équipe de chercheurs du CNRS attachée à la Justice, demeure jusqu’à son prochain versement aux Archives nationales, sous la tutelle du Ministère de la Justice. Le site des Archives National d’Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des lois les plus scélérates de la  Troisième République, elle décidait l’envoi à Cayenne des récidivistes, des coupables de petits délits “qui, dans quelqu’ordre que ce soit et dans un intervalle de 10 ans, auront encouru deux condamnations à l’emprisonnement…”. Furent cependant compris dans cette catégorie les condamnés politiques de 1851 à 1870. L'île du Diable forme avec les deux autres îles, Saint-Joseph et Royale, l'archipel des Îles du Salut situé à 7 milles nautiques (environ 13 km) de Kourou. Pratiquez la généalogie en toute simplicité, des sources pour vos recherches généalogiques, Bagnards : la terre de la grande punition, Cayenne 1852-1953 - Michel Pierre, Cayenne, déportés et bagnards - Michel Deveze. Nomination de tuteurs ou de curateurs 3. On appelait “transportés” les condamnés aux travaux forcés. Les bagnes coloniaux furent créés par une Loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Ceux qui, à l’intérieur de cette catégorie, appartenaient à la cinquième et à la quatrième classe, étaient employés aux travaux les plus pénibles. Le bagne de Cayenne fut employé dans un premier temps pour recevoir des prisonniers politiques opposés au Second Empire, de nombreux communards y furent ainsi envoyés. Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle . Les femmes purent choisir de partir, jusqu’en 1885, à Cayenne ou en Nouvelle-Calédonie : elles furent cependant peu nombreuses et comme les “déportés” politiques, elles fournissent un exemple pour montrer comment se repérer dans la masse considérable des dossiers du fonds des bagnes. Condamné pour tentative de vol à 5 ans de TF en 1891. Bagnards - Archives nationales CYBERGÉNÉALOGIE RECHERCHER sur… Comme les pendus ou les bourreaux, les bagnards font partie de ces ancêtres mythiques, difficiles à cerner. Liste des bagnards; Carte de France; Contact; Bienvenue. Non, il n’existe pas – pas encore – de site ou retrouver la liste de tous les bagnards. 38Comme pour les déportés politiques avant 1871, pour retrouver les dossiers des femmes dans les grandes séries des transportés, il faut se référer aux registres qui recensent à part les femmes : 39- H* 380 à 2382 : pour les condamnées aux travaux forcés en. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. La lecture de ce document donne de nombreux éléments pour compléter la fiche de cette personne dans votre arbre. Pour le tribun socialiste comme pour des millions de Français, la Guyane appartenait à un univers si lointain, à un monde tellement Les bagnesLes bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” , furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Condamné à tort en 1894 pour haute trahison, il fut exilé et isolé sur l'île du diable, un rocher noir et dénudé de 1200 mètres de long et 400 mètres de large au large de KOUROU. La base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne, proposée par le site des Archives Nationale d’Outre Mer (ANOM) est alors une source qu’il ne faut pas négliger. Il ne faut pas oublier une possibilité : Des démêlées avec la justice. Fils de Jean et Jeanne Marie Roberjot. URL : http://journals.openedition.org/rh19/4 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rh19.4, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search. Le bagne ? Nos ancêtres faisaient souvent appel à la justice : 1. Fils de Jean et Marie Anne Grégoire. À toutes ces divisions et subdivisions, correspondaient des costumes, des lieux de résidence, et même des “manies” administratives : traits bleus ou rouges barrant les dossiers et fiches matricules, croix sur la feuille pour signaler la mort, etc. À partir de 1885, les “relégués” furent à leur tour l’objet d’un troisième classement administratif. 20H 844 à 1211 : dossiers des “relégués”. 26les différents matricules, les dates de mort ou de libération, tout ce qui enfin constitue en somme le résumé de la vie du condamné. Depuis l’apparition de la loi du 27 mai 1885, le bagne a été utilisé comme un endroit d’exil aux délinquants avec deux condamnations à la prison avec une période de moins d’une dizaine d’années. “Les bagnards algériens de Cayenne” est le titre de cet ouvrage qui vient de paraître aux éditions El-Amel de Tizi Ouzou. 7Le premier versement d’archives, soit 843 articles, fut fait en 1901 au Ministère des Colonies, qui, faute de place, le transféra en 1928 aux Archives nationales. La collection des registres du bagne de Brest est constituée de l'ensemble des registres de matricules des bagnards emprisonnés au bagne de Brest de son ouverture en 1749 à sa fermeture en 1858. Les registres matricules des bagnards sont depuis peu en ligne sur le site des Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM). Odile Krakovitch, « Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 28II y eut trois séries de départs pour Cayenne de condamnés politiques : 291) De 1792 à 1798, 688 prisonniers furent envoyés en Guyane, recensés dans le registre H* 762. Cette information se trouve dans … Les “4 2e”, ayant achevé leur obligation de résidence, pouvaient quitter la Guyane. », Revue d'histoire du XIXe siècle [En ligne], 1 | 1985, mis en ligne le 20 juin 2005, consulté le 24 décembre 2020. 24Pour se repérer dans ces dossiers d’autant plus nombreux que chaque bagnard, on l’a vu, pouvait faire l’objet de plusieurs enregistrements et. L’envoi dans cette terre lointaine présentait un double avantage par rapport aux ports : la disparition, sans retour possible, de la population dangereuse, le remplacement, avantageux pour la mise en valeur d’une colonie qui ne voulait pas démarrer, des esclaves libérés en 1848 par une autre main-d’œuvre aussi peu coûteuse. Cette semaine une question de Sophie Roux : Existe-t-il un site où l’on peut retrouver la liste des noms et dates des bagnards qui ont séjourné en Guyane du 19ème siècle jusqu’en 1953 ? J’aurai vraiment aimé avoir, dans les critères de recherche, la possibilité de cibler un lieu d’origine. 11La loi du 30 mai 1854 qui institua les bagnes coloniaux décidé l’envoi à Cayenne de tout condamné aux travaux forcés, ainsi que celui des femmes, pour y être mariées aux bagnards et participer ainsi au peuplement de la colonie. Plus de cent mille condamnés, entre 1852 et 1953, sont envoyés dans les bagnes coloniaux. 302) Après l’insurrection du 4 décembre 1851, les départs en Colonies furent décidés, on l’a vu, par le décret du 8 décembre 1851. Ce “doublage” s’accompagnait de l’attribution de lopins de terre, de concessions. Procès d'intérêt : demande de dommages et intérêts, dettes, contestation d'une succession... 2. 24/09/2017 - Ajout d'une liste de 2 134 patronymes constitué d'états nominatifs et de dossiers individuels. Critiques (2), citations, extraits de Bagnards - La terre de la grande punition : Cayenn de Autrement. À partir du dossier, un clic sur l’image “Le registre des matricules” ouvre le document dans une visionneuse. Tôt ou tard, tout généalogiste se trouvera devant un ancêtre ou un collatéral qui s’évapore et dont il est complètement impossible de retrouver la trace par les voies les plus courantes. 32Heureusement, les condamnés politiques à Cayenne ont eu un classement particulier grâce aux registres matricules. Depuis quelques semaines, donc, les registres matricules des bagnards sont ajoutés aux informations accessibles en ligne. Comme les grandes séries d’archives s’étendent au-delà de la date de 1884, il faut donc, malheureusement, demander à ce que le dossier fasse l’objet d’une extraction, si l’on veut en avoir connaissance. L'évolution de la législation et de l'exercice de la censure théâtrale au XIXe siècle, Colloque, séminaire, prochains numéros, AG, vente anciens numéros, Catalogue des 552 revues. Ces renseignements sont communiqués librement à nos adhérents à jour de cotisation. Elles dépendent de la Section des Archives d’Outre-Mer, située dans les locaux du Secrétariat aux DOM-TOM, 27, rue Oudinot, section qui fait, cependant, administrativement partie des Archives nationales. Le personnel administratif disposait de son propre cimetière Terrassier. Extrait de "Odile Krakovitch, «Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales.», Revue d'histoire du XIXe siècle, 1985-01, Varia, [En ligne], mis en ligne le 20 juin 2005. 37En 1907, cependant, en face de l’insuccès de la colonisation, de la mortalité, de l’établissement précaire des couples, de l’infécondité, le gouvernement arrêta définitivement l’envoi des femmes, renonçant, de ce fait, au peuplement de cette terre inhospitalière. Si l’un des noms répertoriés dans cette table vous intéresse, vous pouvez demander la fiche complète auprès du CEGFC (cegfc@cegfc.net), la fiche comporte d’autres renseignements et notamment le motif de la condamnation, la peine prononcée le lieu de détention, la libération, l’évasion etc. En 1560 est créée la Chiourme : les condamnés aux travaux forcés sont affectés aux Galères. Mais les départs pour Cayenne avaient été organisés dès la promulgation du décret du 8 décembre 1851 signé quatre jours après le coup d’état. Après quelques minutes d’essais infructueux, j’ai trouvé la trace d’un de mes lointains cousins, Amédée Bodin né en 1824 à Selles-sur-Cher (41). Créé en 1854, ce vaste complexe carcéral avait déjà «broyé» plus de 60 000 hommes et femmes. - une liste de plus de 11.000 noms - (d'après les recherches effectuées par André Poussin) Forçat dans un bagne portuaire (période 1749/1860) Accueil; Liste des bagnards; Carte de France; Contact Plusieurs prestateurs touristiques y mènent les visiteurs en pirogue de … Histoire du Bagne de Guyane Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. Le dépouillement des cartons H 844 à 878, et des registres correspondants H* 2383-2385 permettrait une étude très précieuse sur l’état social et juridique, sur les mentalités des femmes, durant le Second Empire et la Troisième République. Il y reste de nombreux vestiges du passage des forçats. Ces dossiers étant conservés dans la série H – Administration pénitentiaire coloniale. Ceux astreints aux travaux forcés étaient au bagne de l’île de Nou, les condamnés à l’enceinte fortifiée ou réclusion se trouvaient dans la presqu’île Ducos. Leur nombre est surprenant. La recherche intégrée au site se limite à la période antérieure à 1890. 15Les “1ère catégorie” étaient les condamnés aux travaux forcés. C’est la Révolution qui y envoya les premiers déportés politiques. 21H 1260 à 1566 : dossiers des “transportés” : 2eme grande série. C’était se débarrasser, pour la Métropole, des gens sans-aveux, sans-logis, des petits voleurs, des “paumés” sans domicile fixe. L’expression est mensongère, car, lorsque Albert Londres débarqua en 1923 dans la colonie d’Amérique du Sud, elle comptait plus d’une trentaine de camps pénitentiaires. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier – Michel Moracchini – Denis Vuillaume - Paul Jadin ... Liste des bagnards de Guyane: Cette liste est mise à jour régulièrement. 27On prendra, en guise d’exemples sur la façon de procéder, le cas des déportés politiques et celui des femmes. Ceci pour, par exemple, voir en une recherche la liste des bagnards originaires d’un village ou d’une ville particulière. 10On compte une population de 100 000 personnes environ pour les deux bagnes et, pour les années 1852 à 1938, 52 000 “transportés” et 16 000”relégués” pour Cayenne, 20 000”transportés” et 10 000”relégués” pour la Nouvelle-Calédonie. Les Îles du Salut doivent leur nom à lexpédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. 42Les dossiers des femmes reléguées, eux, ont, par contre, fait l’objet d’un classement particulier. Les dossiers des Communards se trouvent. Les plus importants furent ceux de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. 5Les sources, comme toutes les archives des organismes pénitentiaires, sont prodigieuses, tant par leur importance que par l’ampleur des renseignements fournis et la méticulosité de leur conservation. 17On peut distinguer de grands ensembles de dossiers classés par ordre alphabétique des noms : 18H 69 à 104 : dossiers des “déportés” communards. On peut penser que les papiers, aujourd’hui conservés à Saint-Martin-de-Ré, furent rapatriés à cette date, avec la liquidation définitive du bagne. Ces données ouvrent aussi de nouvelles questions pour lesquelles il faudra consulter l’intégralité du dossier. S'ajoute à cet ensemble toute la correspondance et les registres de comptabilité. J’aurai vraiment aimé avoir, dans les critères de recherche, la possibilité de cibler un lieu d’origine. Le procès est un document essentiel qui fourmille de renseignements : 1. Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797 [1]), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.Au total, on recense plus de 330 déportations durant cette période [1]. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Il faut ajouter une trentaine de cartons, demeurés à la Justice et versés, il y a une dizaine d’années, aux Archives nationales. Les bagnes français n'existent plus, mais pendant longtemps encore nous pourrons nous intéresser à l'histoire particulière de ceux qui y ont séjourné. 13Une fois arrivés à Cayenne ou en Nouvelle-Calédonie, les condamnés étaient séparés suivant l’importance des délits. Impossible de trouver un quelconque acte de mariage ou de décès, ni même une simple présence comme témoin sur un acte de sa famille proche. Des livres sur le bagne et les bagnards : – Bagnards : la terre de la grande punition, Cayenne 1852-1953 - Michel Pierre, – Cayenne, déportés et bagnards - Michel Deveze, – Bagnards à Brest - Philippe Henwood. On compte 308   transportées” en Guyane jusqu’en 1867, 200”pétroleuses”, ensuite, contre 1 000 femmes condamnées aux travaux forcés ou “reléguées” sous la Troisième République. Bagnards pdf Liste des bagnards de Guyane - Lorraine: histoir . Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. Situé à 11 k au large de Cayenne. Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, La vie dans les bagnes de Cayenne et Nouvelle-Calédonie, La foule des théâtres parisiens sous le Directoire, ou de la difficulté de gérer l'opinion publique, Silence consenti, silence imposé ? 41- H* 2626-2627 : pour la Nouvelle-Calédonie. 333) Les Communards, par contre, envoyés pour la plupart en Nouvelle-Calédonie, sont classés, aussi bien pour les dossiers que pour les registres matricules, séparément des “transportés” ou condamnés de droit commun, sous la dénomination de “déportés”. Ce fonds donne des informations très précieuses sur l’état de santé des condamnées, la nature des délits, la situation familiale et professionnelle, la conduite et la “morale”. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. On se servit de l’Algérie pour les insurgés de 1851. 4Les ports restèrent jusqu’au milieu du XIXe siècle le lieu d’enfermement des condamnés. Des bagnards y sont envoyés dès les premières années du bagne en Guyane. À partir de la Commune, les politiques furent administrativement distingués sous le nom de “déportés”. Le bagne de Cayenne était, avec celui de Saint-Laurent-du-Maroni, représentatif du bagne de la Guyane française, mais était cependant considéré comme le moins pénible d'entre eux. Cayenne fonctionna ensuite sans interruption de 1887 à 1938 ; le dernier retour se situe en 1953 seulement. 14Mais là ne s’arrêtaient pas les dédales de cette administration tatillonne.

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